Naé choisit le Vaucluse
Spécialisée dans la fabrication de produits alimentaires et d’infusions à base de plantes, la société Naé s’est implantée au sein du Marché d’Intérêt National (MIN) d’Avignon dans le Vaucluse. Une décision qui tient autant à la qualité des infrastructures qu’au sentiment de partager un projet commun avec le territoire.
Le Vaucluse a fait de l’alimentation, de la cosmétique et de la naturalité l’une de ses priorités. Dans ce but, le territoire s’est employé à développer un écosystème performant pour accompagner les porteurs de projet et les professionnels du secteur en croissance. Des éléments qui n’ont pas échappé à Jérémie Hountondji, fondateur de la marque Naé, à la recherche du site idéal pour lancer son activité. Outre un local d’au moins 100m², ce dernier souhaitait aussi disposer d’une gare à proximité pour installer son site de production. Un challenge relevé haut la main par le territoire qui offre également à l’entrepreneur un accès direct à l’autoroute A7 et une proximité avec le Port de Marseille. Autant d’atouts qui ont compté pour le jeune chef d’entreprise qui loue la qualité du suivi proposé par le territoire et son agence de développement. « J’ai été extrêmement bien accueilli par le territoire qui a pris la peine de m’accompagner lors de mes recherches et qui a été très à l’écoute de mes attentes et de mes besoins », explique Jérémie Hountondji qui a également apprécié d’être très rapidement mis en relation avec d’autres entrepreneurs du territoire. « Un vrai plus qui nous permet, dès à présent, d’envisager des collaborations avec des acteurs locaux », souligne ce dernier.
Jérémie Hountondji, fondateur de la marque Naé
Une vision commune avec le territoire
La relation établie avec le Vaucluse a été un autre facteur déterminant pour Naé qui, via son fondateur a été séduit par le fait de partager avec le territoire une ambition commune autour de l’alimentation et de la naturalité. « Le fait d’être compris et de partager un ensemble d’objectifs communs a clairement été un argument supplémentaire quant à notre décision de rejoindre le Vaucluse », précise Jérémie Hountondji. Cette implantation a également permis à la jeune entreprise de travailler main dans la main avec le Centre régional d’innovation et de transfert de technologie (CRITT) en vue d’élaborer, dans un proche avenir, des desserts végétaux qui ne contiendront ni texturant, ni gélifiants. L’objectif étant de proposer aux consommateurs un produit sain sans aucun additif. Pour Jérémie Hountondji : « C’est une vraie chance de pouvoir travailler avec des ingénieurs extérieurs à l’entreprise. Ces échanges génèrent une saine émulation qui profitent à tous et favorise l’éclosion d’idées ou de process originaux ».
Un marché immobilier sous tension
Autre facteur à ne pas négliger : la disponibilité de locaux adaptés aux acteurs de l’alimentation. « Trouver un bien immobilier est de plus en plus complexe. Il n’est pas rare qu’une entreprise soit contrainte d’investir 30 à 40 000 dans des travaux de mise aux normes », indique Jérémie Hountondji. De quoi décourager de jeunes porteurs de projet qui né bénéficient pas toujours de la surface financière nécessaire pour les mener à bien. Le jeune entrepreneur va même plus loin en proposant de « créer des lieux susceptibles d’accueillir plusieurs entreprises. Dans notre cas, il serait tout à fait envisageable de partager une chaine d’embouteillage par exemple et je suis persuadé que d’autres lignes de production pourraient être partagées avec d’autres porteurs de projet ».