Objectif ZAN : une opportunité de repenser le développement économique des territoires

Comment faire d’une contrainte, une opportunité ? C’est le challenge relevé par Geolink Expansion qui voit dans l’objectif ZAN, l’occasion pour les territoires de renforcer l’équilibre territorial tout en optimisant l’utilisation du foncier disponible. Retour sur une loi qui s’apprête à modifier radicalement les méthodes en vigueur dans le petit monde du deveco et sur les solutions développées par Geolink Expansion pour en tirer le meilleur profit.

Depuis 2006, plus de 20 000 hectares sont artificialisées chaque année en moyenne. L’équivalent d’un département comme celui de la Seine-Saint-Denis ou, pour être encore un peu plus explicite, plus de 30 000 terrains de football.

Seuls 25% du foncier artificialisé est destiné au développement économique
Avec la loi Climat et résilience d’août 2021, l’objectif est d’inverser cette tendance en réduisant de moitié, d’ici 2030, le rythme de consommation des espaces naturels agricoles et forestiers avant d’atteindre, en 2050, le Zéro artificialisation nette (ZAN). Outre la protection de la biodiversité, le texte visé également à faire évoluer les mentalités notamment en ce qui concerne le foncier nu, trop souvent considéré comme une ressource facile et de premier choix pour l’urbanisation. Et ce d’autant qu’augmentation de l’artificialisation ne rime pas forcément toujours avec développement et création d’emplois. La statistique est tenace, seuls 25% du foncier artificialisé est destiné à l’économie ; le reste se répartissant entre maisons avec jardins, centres commerciaux, infrastructures de transports et de loisirs…

Promulguée en 2021, la loi Climat et résilience a fixé l’objectif du zéro artificialisation nette

Expérimenter de nouvelles méthodes d’aménagement
« Reste que, dans certains cas, il est extrêmement complexe – et couteux – de rebâtir la ville sur la ville. Cela impose, bien sûr, de bien réfléchir aux activités que le territoire souhaite attirer mais également de prendre en compte des éventuelles contraintes législatives et environnementales qui peuvent faciliter – ou non – l’implantation de tel ou tel projet », explique Emmanuel Lionnais, responsable adjoint Pôle Attractivité & Animation Territoriale Dev’Up Centre-Val de Loire. Bien conscient cependant qu’il est bien souvent plus simple de construire sur un espace vierge que sur la ville, l’Etat a mis en place des programmes d’accompagnement. Outre la mise en place d’un fonds friche dans le cadre du Plan de relance, le Gouvernement a imaginé un programme Territoires pilotes de la sobriété foncière au sein du dispositif Action Cœur de Ville. Le concept : identifier des sites pouvant s’inscrire dans la démarche « Zéro artificialisation nette » qui serviront de démonstrateurs pour expérimenter de nouvelles méthodes d’aménagement. Parmi les lauréats, Poitiers, via Grand Poitiers Communauté urbaine, en région Nouvelle Aquitaine, Epernay Agglo Champagne, dans la région Grand Est, l’agglomération du Pays de Dreux, région Centre-Val de Loire ou encore l’agglomération Maubeuge-Val de Sambre dans les Hauts-de-France.

La nécessaire identification du foncier disponible
« Cette nouvelle donne nous amène à mener – en coopération avec les collectivités locales – un important travail d’identification et de recensement des friches disponibles sur l’ensemble du territoire », indique Emmanuel Lionnais. Un état des lieux indispensable pour élaborer les nouveaux schémas régionaux de développement économique (SRDE), d’aménagement du territoire (SRAT) ou de cohésion territoriale (SCoT) et définir la cohabitation optimale entre les différentes activités que le territoire souhaite attirer. Parfois appréhendée comme une contrainte, cette nouvelle loi peut également permettre à la collectivité de valoriser des zones vu jusqu’alors comme des ‘seconds choix’ par les porteurs de projet du fait notamment de la raréfaction du foncier disponible. De quoi rebattre les cartes et renforcer l’équilibre territorial.

Identifier et recenser les friches sur le territoire

De nouveaux programmes pour répondre au défi du zéro artificialisation nette
Geolink Expansion a élaboré de nouveaux programmes pour les aider à tirer profit de contexte et à optimiser l’équilibre entre foncier et immobilier afin d’améliorer l’aménagement des zones économiques et travailler sur une attractivité sélective des entreprises. Du diagnostic de l’existant à la consultation – et à la concertation – avec les entrepreneurs locaux, Geolink Expansion accompagne les collectivités dans la redéfinition des espaces consacrées au développement économique et, plus globalement, à l’aménagement du territoire avec l’idée, au sein d’un même site ou d’une même zone, de faire cohabiter habitats, commerces, centres de R&D et petites unités de production. « Bien souvent bannies des villes et des villages, ces dernières doivent désormais intégrer le paysage et constituer un élément de réponse pour faire face aux enjeux économiques et environnementaux mais également offrir des solutions en matière de mobilité », précise Myriam Tarbane, consultante Développement territorial. Et Gwenaël Le Guennec, CEO Geolink Expansion de conclure : « De la définition d’une stratégie à la mise en place d’une prospection ciblée en passant par le recensement des potentielles opportunités foncières au sein du territoire, nous sommes en mesure d’accompagner les territoires à chaque étape de leur transition et ainsi leur permettre de s’orienter vers un développement pérenne et raisonné qui s’inscrit dans le long terme“.

Vous souhaitez en savoir plus ? Echanger sur l’objectif ZAN ou dresser un premier état des lieux des forces et faiblesses de votre territoire ?