Trinature s’implante dans les Hauts-de-France
Rassemblant le français FRDP Bioregard et les belges Agrifreez et Crop’s Vegetables, le groupe Trinature France ouvrira, en 2021, une usine de production de légumes surgelés à Blaringhem (59). Le projet permettra la création d’une soixantaine d’emplois.
Il faut parfois un peu de patience pour voir les plus beaux projets éclore. Le mois dernier, les entreprises Bioregard, Agreefreez et Crop’s Vegetables annonçait la création, pour avril 2021, d’une nouvelle unité de production de légumes surgelés, à Blaringhem dans les Hauts-de-France.
Un projet collaboratif
Un projet détecté, dès 2017, par les spécialistes de Geolink Expansion lors du salon Anuga, qui rassemble la fine fleur de l’industrie agroalimentaire. « M. Poltfiet, directeur général de Crop’s Vegetables nous avait confié son souhait de créer prochainement un site de production dans le nord de la France », explique Anton Frenzel, chargé de mission Prospection chez Geolink Expansion qui ajoute : « En retour, nous lui avions donné de nombreuses informations sur le cluster agroalimentaire développé par les Hauts-de-France et valorisé tout le potentiel de disposer d’un site implanté à proximité de la Belgique et de son partenaire, le groupe Agrifreez ».
37 millions d’euros d’investissement
Deux ans plus tard, le projet entre dans une nouvelle phase avec la création du groupe Trinature France qui, outre Crop’s Vegetables, rassemble les entreprises FRDP et Agrifreez, spécialisées dans le conditionnement de fruits et légumes surgelés. Le futur site où seront produits, chaque année, près de 40 000 tonnes de légumes surgelés, inclura la construction d’un tunnel de blanchiment, où les légumes seront blanchis, refroidis et égouttés, et d’un tunnel de surgélation où ces derniers seront pré-refroidis avant d’être congelés à une température de -25°C. Un investissement estimé à près de 37 millions d’euros.
Soixante emplois dès l’ouverture
Prévu pour ouvrir en avril 2021, le nouveau site nécessitera, dans un premier temps, le recrutement d’une soixantaine de collaborateurs. Les trois associés réfléchissent néanmoins déjà à la création, dès le lancement du site, d’un deuxième tunnel de blanchiment.